Bibliothèque de La Pléiade, Gallimard
Le 11 juin 2021 | 0 Commentaires

En janvier 1923, Jacques Schiffrin, un éditeur originaire de Bakou en Russie, crée Les Éditions de la Pléiade, J. Schiffrin & Cie – localisées au 7, rue Chaptal puis au 6, rue Tournefort et enfin au 2, rue Huyghens – qui préfigurera la future collection homonyme. Le premier volume paraît en avril. André Gide et Jean Schlumberger, créateurs de la Nouvelle Revue française (NRF), s’intéressent au travail de ce nouvel éditeur et réussissent à convaincre Gaston Gallimard d’acquérir la collection pour sa maison d’éditions. La Bibliothèque de la Pléiade intègre les éditions Gallimard le . Après l’éviction de Schiffrin, Jean Paulhan récupère la direction de la collection. La Pléiade est par la suite mise au service de la propagande nazie, en traduisant notamment le théâtre complet de Goethe, sous l’égide d’Ernst Jünger. Dans un droit de réponse, Antoine Gallimard conteste cette assertion. (…)  Rapidement, la bibliothèque de la Pléiade développe l’appareil critique important qui entoure le texte et offre une approche scientifique, faisant d’elle une collection de référence. (…) C’est aujourd’hui une collection à caractère encyclopédique, véritable référence dans le monde universitaire. Caractérisée par la richesse de son contenu et la rigueur de sa forme, elle est considérée comme le « fleuron des Éditions Gallimard » .

La bibliothèque de la Pléiade est une des collections majeures de l’édition française, publiée par les éditions Gallimard. Elle constitue une référence en matière de prestige, de qualité rédactionnelle et de reconnaissance littéraire des écrivains. Être publié dans « La Pléiade » représente une sorte de consécration pour les écrivains et peu d’entre eux l’ont été de leur vivant. Actuellement, elle publie les œuvres majeures non seulement de la littérature française, mais aussi de la littérature mondiale. Sa reliure en cuir pleine peau et dorée à l’or en fait une édition de luxe. Imprimés sur papier bible, les exemplaires sont très compacts. La bibliothèque de la Pléiade, que cet article traite, est distincte des autres publications estampillées Pléiade, telles que les albums de la Pléiade, l’agenda, l’encyclopédie de la Pléiade alors que l’usage fait que, par métonymie, un Pléiade (au masculin) désigne un ouvrage issu de cette collection. (Source Wikipedia, extraits)