Novembre 2019, Lauréats des prix
Le 27 novembre 2019 | 0 Commentaires

Jean-Paul Dubois, Goncourt 2019 le 4 novembre chez Drouant. (Photo Le Point)

Début novembre les lauréats des grands prix littéraires on été choisis. Comme toujours ou comme souvent, les favoris des premiers jours, comme Jean-Luc Coatalem, pour son très beau livre, La part du fils, Amélie Nothomb, pour sa Passion du Christ ou encore Le ciel par-dessus le toit, de Nathacha Appanah, n’ont finalement pas été retenus.

Le palmarès des prix littéraires 2019 est donc le suivant :

Goncourt Par six voix contre quatre, entre Soif, (Albin Michel) d’Amélie Nothomb et  Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon  (Éditions de l’olivier), de Jean-Paul Dubois,  c’est donc le livre de Jean-Paul Dubois qui l’a emporté.
Renaudot Comme l’an dernier le Renaudot a été attribué à un livre qui n’était dans aucune des sélections du jury, La panthère des neiges,  de Sylvain Tesson (Collection Blanche, Gallimard).
Grand prix du roman de l’Académie Française Les trois finalistes du grand prix de l’Académie Française étaient, Civilizations, de Laurent Binet (Grasset), L’île du dernier homme, de Bruno de Cessole (Albin Michel) et Jour de courage, de Brigitte Giraud (Flammarion) . C’est,Civilizations Grasset), le roman de Laurent Binet qui l’a emporté.
Femina Par les routes, Sylvain Prudhomme, (L’arbalète, Gallimard).
Médicis La tentation, Luc lang (Éditions Stock, Collection Bleue).
Interallié et Goncourt des Lycéens Les choses humaines, Karine Tuil (Collection Blanche, Gallimard).
Renaudot des lycéens Le bal des folles, Victoria Mas, (Albin Michel).

Tous ces livres ont été revus dans une de nos précédentes lettres, nous n’y reviendrons donc pas.

Le mois dernier, en marge des sélections des jurys des prix littéraires nous vous avions parlé d’autres livres tels qu‘Encre sympathique, le dernier livre de Patrick Modiano ou de la parution de nouvelles inédites de Marcel Proust. Jean-Yves Tadié vient de publier il y a quelques jours un nouveau livre sur Proust intitulé : Marcel proust. Croquis d’une épopée. Laure Hillerin, autre spécialiste de Proust, vient également de publier un livre sur un des acteurs les plus flamboyants de la Belle Époque, Boni de Castellane, dont Proust s’est inspiré pour un de ses personnages. Nous avons aussi retenu pour vous plusieurs livres parus récemment et bien sûr la parution du deuxième tome de la vallée des immortels, une aventure de Blake et Mortimer.
 

Marcel Proust. Croquis d’une épopée, Jean-Yves Tadié

Marcel Proust. Croquis d’une épopée
Jean-Yves Tadié
Collection Blanche, Gallimard
Date de parution : 14 novembre 2019
ISBN :  9782072872006, 384 pages, 24.00€

« Le premier volume du cycle de « La Petite Histoire » de Lenotre, passion de mon enfance, portait le titre de Napoléon : Croquis de l’épopée. C’est ce que je propose ici, au sujet de Proust, parce que l’écriture de la Recherche et le livre lui-même en furent bien une : des croquis de l’épopée. » Jean-Yves Tadié

« Ce recueil rassemble dix ans de critique proustienne. Le hasard des commandes, ou des envies, dessine « à l’horizon peut-être, une constellation ». C’est l’occasion de développer des thèmes, de Pompéi aux jardins, des contemporains à peine entrevus, Romain Rolland, une voisine du boulevard Haussmann, un prince monégasque, de reparler des personnages du roman. Des promenades, des variations, des découvertes : une photo inconnue et qui bouleverse notre connaissance de la biographie, une lettre inédite et mystérieuse. » (Note de l’éditeur)

Pour le plaisir et pour le pire : La vie tumultueuse d’Anna Gould et Boni de Castellane, Laure Hillerin



Pour le plaisir et pour le pire : La vie tumultueuse d’Anna Gould et Boni de Castellane
Laure Hillerin
Flammarion
Date de parution : 6 novembre 2019
ISBN : 9782081427136, 576 pages, 27.14€

Laure Hillerin a écrit plusieurs livres sur Proust et en particulier un des ouvrages de référence sur la comtesse Greffulhe (un des modèles de la duchesse de Guermantes) et aussi un intéressant et très documenté essai sur l’humour dans la Recherche du temps Perdu, intitulé, Proust pour rire. Ce nouveau livre est consacré à un couple célèbre de la belle Époque qui inspirera Proust pour plusieurs de ses personnages. Boni de Castellane, aristocrate désargenté, épouse une riche héritière américaine. Menant une vie à grandes rennes, Boni sera finalement remercié par Anna Gould, fatiguée de ses frasques et infidélités. Boni de Castellane est intéressant parce qu’il a évolué dans le milieu décrit dans la Recherche et surtout parce qu’il a servi de modèle pour le personnage de Robert de Saint Loup, un Guermantes, ami du narrateur.

« 1895. Boni de Castellane, jeune et séduisant fleuron de la noblesse française, n’ayant pour seuls biens que son panache et ses rêves d’esthète, épouse Anna Gould, héritière convoitée de la plus grosse fortune d’Amérique. Mais le conte de fées tourne bientôt au cauchemar. A travers ce couple improbable, deux mondes s’affrontent, l’Ancien et le Nouveau : une France aristocratique, catholique et libertine, où flotte encore un parfum d’Ancien Régime ; l’Amérique du Gilded Age, puritaine, vouée au culte de l’argent et du self-made man. Ce roman vrai commence à New York sous une profusion de fleurs et de diamants et s’achève à Paris en 1969, dans les décombres d’une demeure légendaire, le Palais Rose. En toile de fond : les fastes de la Belle Epoque et l’effondrement de la vieille Europe, que le comte Boni avait prévu de longue date. Ses prophéties n’échappèrent pas à Marcel Proust, toujours en embuscade pour nourrir la Recherche, dont l’auteure nous livre ici de nouvelles clés. La chronique du couple est fertile en rebondissements, de fêtes somptueuses en procès sordides, de rêves accomplis en destins brisés. Au fil des épreuves, Boni découvre dans  » l’art d’être pauvre  » sa véritable richesse ; Anna, devenue duchesse de Talleyrand, s’enfermera à jamais dans ses tourments. » (Note de l’éditeur)
 

Éden, Monica Sabolo


Éden
Monica Sabolo
Collection Blanche, Gallimard
Date de parution : 22 août 2019
ISBN : 9782072863158, 288 pages, 21.26€

«Un esprit de la forêt. Voilà ce qu’elle avait vu. Elle le répéterait, encore et encore, à tous ceux qui l’interrogeaient, au père de Lucy, avec son pantalon froissé et sa chemise sale, à la police, aux habitants de la réserve, elle dirait toujours les mêmes mots, lèvres serrées, menton buté. Quand on lui demandait, avec douceur, puis d’une voix de plus en plus tendue, pressante, s’il ne s’agissait pas plutôt de Lucy – Lucy, quinze ans, blonde, un mètre soixante-cinq, short en jean, disparue depuis deux jours –, quand on lui demandait si elle n’avait pas vu Lucy, elle répondait en secouant la tête : « Non, non, c’était un esprit, l’esprit de la forêt.« » Monica Sabolo

Dans une région reculée du monde, à la lisière d’une forêt menacée de destruction, grandit Nita, qui rêve d’ailleurs. Jusqu’au jour où elle croise Lucy, une jeune fille venue de la ville. Solitaire, aimantant malgré elle les garçons du lycée, celle-ci s’aventure dans les bois et y découvre des choses, des choses dangereuses…
La faute, le châtiment et le lien aux origines sont au cœur de ce roman envoûtant sur l’adolescence et ses métamorphoses. Éden, ou le miroir du paradis perdu. (Note de l’éditeur)
 

La clé USB, Jean-Philippe Toussaint


La clé USB
Jean-Philippe Toussaint
Les Éditions de Minuit
Date de parution : septembre 2019
ISBN : 9782707345592, 191 pages, 18.53€

Connu pour Marie Madeleine Marguerite de Montalte son long cycle romanesque dont le dernier volet, Nue, nous avait beaucoup séduit. Avec ce dernier livre Jean-Philippe Toussaint nous parle d’un monde, de notre monde moderne, dans lequel la technique, la technologie, la technocratie, dominent ayant supplanté passions et sentiments.

« Lorsqu’on travaille à la Commission européenne dans une unité de prospective qui s’intéresse aux technologies du futur et aux questions de cybersécurité, que ressent-on quand on est approché par des lobbyistes ? Que se passe-t-il quand, dans une clé USB qui ne nous est pas destinée, on découvre des documents qui nous font soupçonner l’existence d’une porte dérobée dans une machine produite par une société chinoise basée à Dalian ? N’est-on pas tenté de quitter son bureau à Bruxelles et d’aller voir soi-même, en Chine, sur le terrain ? » (Note de l’éditeur)
 

Pourquoi les hommes fuient ? Erwan Larher


Pourquoi les hommes fuient ?
Erwan Larher
Quidam éditeur
Date de parution : mai 2019
ISBN : 9782374911076, 349 pages, 23.98€

Auteur de Le Livre que je ne voulais pas écrire et du réjouissant Marguerite n’aime pas ses fesses, Erwan Larher nous revient avec un roman identitaire, à plusieurs voix, une alternance de pensées et de style, un roman très contemporain au découpage original. Erwan Larher créé un climat, une atmosphère très particulière, qui devraient envouter et séduire beaucoup d’entre vous.

« Jane a 21 ans. Son reup ? Il est parti quand il était jeune. Pourquoi s’est-il volatilisé ? Serait-il une des popstars qui formaient le groupe Charlotte Corday à Tours au début des années 80 ? Aurait-il tourné pour « ce gonze qui a massacré un des seuls romans » que Jane ait lus ? (Ça, ce n ‘est pas sympa pour Gondry, car elle est super, son adaptation de l’Ecume des jours ! Enfin moi, je trouve…). Tout au long du roman, la recherche de Jane est racontée sur un ton vif, direct, dans l’air du temps, mais qui sait aussi se rendre parfois poétique et joliment désuet. L’auteur peut aussi bien nous parler du « matos de teupu » de feue la mère de Jane que des « yeux smaragdins » de son héroïne. Jane part sur les traces de Jo (mais quel Jo ?), dans les rues, dans les magasins, sur le web. Elle rencontre, elle interroge elle cherche et se cherche. Elle se perd dans le dédale de la vie. Le lecteur se perd aussi, parfois : il peut avoir du mal à raccorder les fils de l’histoire. Mais est-ce vraiment important ? L’ambiance est là, détraquée, décousue, comme la vie de Jane, comme le monde d’aujourd’hui… » ( Thierry Limon Duparcmeur , librairie Sainte-Hortense)
 

Une bête au paradis, Cécile Coulon


Une bête au paradis
Cécile Coulon
L’Iconoclaste
Date de parution : septembre 2019
ISBN :9 782378800789, 346 pages, 19.62€

Si vous avez aimé Trois saisons d’orage, de Cécile Coulon, vous aimerez son dernier roman, Une bête au Paradis.  Vous y retrouverez la dureté mais aussi la beauté de la vie dans le monde rural. La ferme, elle se trouve au bout d’un chemin de terre et elle s’appelle Le Paradis. Avec talent et brio, Cécile Coulon raconte l’amour de la terre, de la campagne, du travail à la ferme. Elle décrit aussi les tensions et passions qui déchirent ces familles, ces femmes, qui luttent pour maintenir en vie leur exploitation agricole. Images fortes comme celles du tout début du livre, sens du lyrisme sans tomber toutefois dans le tragicomique, Cécile Coulon, jeune auteure d’une trentaine d’années, est sans aucun doute un(e) des auteur(e)s les plus prometteurs de la nouvelle génération d’écrivains de langue française.

« Le roman fiévreux d’une lignée de femmes envoutées par ce qu’elles ont de plus précieux : leur terre. Puissant et Hypnotique. La vie d’Émilienne, c’est le Paradis. Cette ferme isolée, au bout d’un chemin sinueux. C’est là qu’elle élève seule, avec pour uniques ressources son courage et sa terre, ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel. Les saisons se suivent, ils grandissent. Jusqu’à ce que l’adolescence arrive et, avec elle, le premier amour de Blanche, celui qui dévaste tout sur son passage. Il s’appelle Alexandre. Leur couple se forge. Mais la passion que Blanche voue au Paradis la domine tout entière, quand Alexandre, dévoré par son ambition, veut partir en ville, réussir. Alors leurs mondes se déchirent. Et vient la vengeance. « Une bête au Paradis » est le roman d’une lignée de femmes possédées par leur terre. Un huis clos fiévreux hanté par la folie, le désir et la liberté. » (Note de l’éditeur)

Giono Furioso, Emmanuelle lambert



Giono Furioso
Emmanuelle lambert
Stock, Collection Bleue
Date de parution : septembre 2019
ISBN : 9782234087514, 219 pages, 20.17€

Giono Furioso d’Emmanuelle Lambert a reçu le Prix Femina 2019 dans la catégorie essais.

Emmanuelle Lambert a conçu l’exposition rétrospective Giono qui vient d’ouvrir fin octobre au Mucem de Marseille et qui se tiendra jusqu’au 17 février 2020 pour commémorer le cinquantenaire de la mort de Jean Giono en 2020. 

Emmanuelle Lambert nous montre toute la complexité de cet écrivain hors normes, d’une incroyable prolixité, (ses oeuvres requièrent huit tomes de La Pléiade et selon Emmanuelle Lambert), un homme à multiple facettes. On connait bien sûr celui du Hussard sur le toit, porté à l’écran par Jean-Paul Rappeneau.  Bien moins connu est le Giono de « Contadour », le lieu-dit de haute Provence de son roman Que ma joie demeure, dans lequel il prône un retour à la vie rurale, une vie au plein air, saine et simple. Emmanuel Lambert nous fait découvrir un homme plutôt sombre, désabusé, marqué profondément par la guerre de 14 qu’il a vécu très durement, la deuxième guerre sera pour lui l’annonce de l’horreur absolue, pacifiste, cette période terrible donnera naissance au Giono poète, le « poète aux enfers ». Ses écrits et sa position durant l’occupation lui seront violemment reprochés. Emmanuelle Lambert montre la grande complexité de la personalité de Jean Giono et démontre comment le cauchemar de la Grande guerre l’amènera à ce comportement répréhensible et qui restera longtemps incompris.

« Icône littéraire, auteur d’une oeuvre abondante, (Le Hussard sur le toit ; Un roi sans divertissement ; Colline…), Giono semble être l’écrivain patrimonial par excellence, voué à être étudié, admiré, célébré. Derrière l’image d’Épinal de l’écrivain provençal se cache pourtant un poète nerveux et tourmenté, un homme défait par la guerre et travaillé par la noirceur, l’amour et le désir tout autant que par la quête de paix et de lumière. À la frontière de l’essai et de la biographie, Emmanuelle Lambert construit le portrait intime d’un auteur aussi rayonnant qu’obscur, une méditation incarnée sur la puissance du geste créateur. » (Note de l’éditeur)
 

Ceux que je suis, Olivier Dorchamps


Ceux que je suis
Olivier Dorchamps
Finitude
Date de parution : 22 août 2019
ISBN : 9782363391186, 256 pages, 20.16€

Un beau et touchant livre sur l’identité. Roman familial sur le Maroc et les « arabes de France », ce livre parle de questions universelles que nous nous posons tous. Un livre aussi sur le bonheur, la richesse mais aussi parfois la difficulté d’avoir deux cultures, d’être de deux pays. Une des révélations de la rentrée littéraire.

« Marwan est français, un point c’est tout. Alors, comme ses deux frères, il ne comprend pas pourquoi leur père, garagiste à Clichy, a souhaité être enterré à Casablanca. Comme si le chagrin ne suffisait pas. Pourquoi leur imposer ça ? C’est Marwan qui ira. C’est lui qui accompagnera le cercueil dans l’avion, tandis que le reste de la famille ­arrivera par la route. Et c’est à lui que sa grand-mère, dernier lien avec ce pays qu’il connaît mal, racontera toute l’histoire. L’incroyable histoire. » (Note de l’éditeur)
 

Beaumarchais. Un aventurier de la liberté, Erik Orsenna


Beaumarchais. Un aventurier de la liberté
Erik Orsenna
Stock, Collection Bleue et France Culture
Date de parution : octobre 2019
ISBN : 9782234086104, 201 pages, 19.62€

Erik Orsenna est l’auteur de plusieurs biographies, Pasteur, Le Nôtre et La Fontaine. Il récidive avec « Beaumarchais, un aventurier de la liberté ».
« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » qui ne se souvient de la célèbre maxime tirée du mariage de Figaro de Beaumarchais (maxime  dont on oublie toujours la suite « il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits« ). Beaumarchais, dramaturge avant tout, à cependant exercé bien d’autres métiers. Horloger par tradition familiale, professeur de musique, financier, marchand d’armes et espion du roi de France, Beaumarchais est un homme d’action. Pierre-Auguste Caron adjoindra à son nom celui de Beaumarchais à la suite de son mariage avec une bourgeoise fortunée qui possédait les terres de Bosc Marchais et dont il prendra le nom.  Il mourra dix ans après la Révolution de 1789 dont il avait prédit l’avénement. La passion de Beaumarchais aura sans doute été la politique, son grand combat et en particulier celui en faveur de l’indépendance du nouveau monde contre la couronne britannique. Erik Orsenna nous dépeint avec brio un Beaumarchais passionnant et attachant. 

 » C’est le prince du En Même Temps, cette stratégie qui, quoi qu’on pense n’est pas moderne : c’était déjà la devise du XVIIIe siècle. Musicien, courtisan, financier, promoteur immobilier, industriel, espion, armateur, auteur d’oeuvres tantôt géniales, tantôt très oubliables, éditeur de Voltaire, il devient révolutionnaire malgré lui. Trop gourmand pour ne pas TOUT vivre à la fois. Et trop joyeux de toutes ces aventures pour en ressentir de la fatigue. Comme l’écrivait Fernando Pessoa, n’être qu’un est une prison. » Erik Orsenna
 

Dictionnaire amoureux de Joseph Kessel, Olivier Weber

Dictionnaire amoureux de Joseph Kessel

Olivier Weber
Plon
Date de parution : mai 2019
ISBN : 9782259252829, 1073 pages, 30.75€

C’est un peu l’histoire des lettres françaises du début du XXème siècle mais aussi celle des grands reportages de cette époque qu’Olivier Weber nous donne ici à lire. Kessel, un homme plus grand que la vie, nous emporte dans ses folies et ses délires mais surtout dans sa passion pour l’humanité. 

« Romancier, reporter, correspondant de guerre, aviateur, combattant, résistant, académicien… Quel roman que ses vies, certes, mais quelle fragilité aussi cachent-elles en leur sein ! Loin de la mythomanie inventive de Malraux ou de la dramaturgie soignée d’Hemingway, Kessel a plongé dans une mélancolie fertile pour se délivrer de ses drames et offrir une oeuvre polyphonique sur l’interprétation du monde, à la fois conteur et témoin, lui qui déclarait que « la vraie, la profonde raison de vivre, c’est l’amour de l’homme ». Au travers de ses romans et reportages — d’une étonnante modernité —, ce chroniqueur du monde, chantre de la grandeur humaine dans le fracas des guerres et le tourment des passions, décrit la misère, les bas-fonds, mais aussi l’espérance. L’imaginaire et l’amour sont là pour rehausser la condition humaine dans une oeuvre qui allie la quête de l’espoir et le goût de la révolte. » Note de l’éditeur
 

La vallée des immortels, Tome 2, le millième bras du Mékong, une aventure de Blake et Mortimer



La vallée des immortels, Tome 2, le millième bras du Mékong
Dessin : Peter van Dongen et Teun Berserik
Scénario : Yves Sente
Dargaud
Date de parution : 22 novembre 2019
ISBN : 9782870972816, 56 pages, 17.39€

La suite de la Vallée des immortels vient tout juste de paraitre !

« Inquiets pour Mortimer qui a été kidnappé par les hommes du général Xi-Li, le capitaine Blake, accompagné de l’agente nationaliste chinoise Ylang Ti, se lance à la recherche de son ami. Se servant des indices que Mortimer a eu l’intelligence de semer sur son chemin, ils remontent peu à peu la piste qui devrait les conduire jusqu’à lui. (…)
Blake parvindra-t-il à rejoindre Mortimer à temps ? Nos deux héros pourront-ils sauver Nasir ? Surtout, parviendront-ils à sauver Hong Kong à temps des projets de destruction ourdis par le général Xi-LI et l’étrange ingénieur Chase… alias, le colonel Olrik ? 
 » (Note de l’éditeur)


 

Les soirées littéraires

de l’Échappée Belle

  

Soirée Marcel Proust

Jeudi 12 décembre 2019, 19 :00 heures

Maison de l’Échappée Belle

Spiegelgracht 2a, Amsterdam

Une présentation de Pierre-Pascal Bruneau
De la librairie française Le temps Retrouvé


 
Photo extraite de À l’ombre des jeunes filles en fleurs, téléfilm (2010) de Nina Companeez
 

2019 année Proust ?

Le 10 décembre 1919, il y a donc presqu’exactement cent ans, après de vifs débats, houleux et partisans, le Prix Goncourt était attribué à Marcel Proust pour À l’ombre des jeunes filles en fleurs. L’attribution du Goncourt à Marcel Proust provoqueraselon le mot de Jacques Rivière, jeune directeur de la NRF, « une émeute de papier ».
Plusieurs livres ont été publiés cette année sur Proust à l’occasion de ce centenaire et en particulier deux ouvrages indispensables aux amoureux du petit Marcel, le très attendu, Marcel Proust. Croquis d’une épopée, de Jean-Yves Tadié et Plaisirs d’amour, jours d’amitié de Marcel Proust et Reynaldo Hahn, de Lorenza Foschini, qui donne un éclairage essentiel sur la genèse de l’écriture de La Recherche et surtout sur la personnalité complexe de Marcel Proust.
 
Cette année, après plus de cinq ans d’attente, Stéphane Heuet a publié son septième album de la Recherche du temps perdu en bande dessinée, consacré à Mme Swann.


 
Des conseils ?
Comme je l’avais fait il y a quelque temps, et ainsi que je l’avais promis, je donnerai à nouveau des conseils sur comment aborder, comment lire et comprendre, La recherche du temps perdu, ce monument de la littérature qui tente mais effraie certains d’entre vous.
 
Amis proustiens rendez-vous donc le jeudi 12 décembre
à 19 heures à la Maison de l’Échappée Belle !

Réservez vos places sur Eventbrite.

Lien de réservation

La carte d’Ami de l’Échappée Belle est individuelle. Seul le titulaire peut bénéficier du tarif réduit.

Le nombre des participants étant limité à 30 personnes, merci de réserver vos places dès que possible. Les places annulées moins de sept (7) jours avant la soirée littéraire ne pourront faire l’objet d’un remboursement ou d’un report.

L’Échappée Belle reçoit le soutien de l’Institut français des Pays-Bas, du ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, du Prins Bernhard Cultureelfonds, de BNP Paribas et de KZ 529 BV.

Cette soirée est organisée en association avec la librairie Le Temps Retrouvé.