
Love me tender
de : Constance Debré» Depuis trois ans se sont des pans entiers de moi même qui tombent. Qui n’en finissent pas de tomber. Je crois que j’arrive quelque part, six mois plus tard je me retourne et je suis dans une autre vie, avec un autre moi. » Love me tender, Constance Debré
Dans une langue crue, brute, qui n’est pas sans rappeler celle de Virginie Despentes, directe, factuelle, « à l’os », Constance Debré raconte la vie d’une femme quarantenaire, proche, selon ses propres dires, d’elle même, qui largue les amarres et abandonne tout, se dépouille de tout, son métier d’avocat, sa maison, de toutes obligations et de tous devoirs. Elle lit Tony Duvert, Hervé Guibert et Saint Augustin et partage leur quête d’absolu, sans restriction, hors cadre, en marge de la société. Toutes les filles qu’elle rencontre n’ont pas de nom, la mince, la jeune, comme elle qui est « elle » ou « je », ou qui est « maman ». Car le grain de sable, sa douleur, dans cette vie nouvelle sans attache aucune, mais aussi sa raison de vivre, c’est son fils de huit ans, Paul, dont la garde a été confiée à son père. Dans ce deuxième roman Constance Debré continue sa quête identitaire, sans fard ni protection, elle se découvre, se met à nu. Sans conteste une vraie « voix », un style envoutant, serré, qui emporte, un style qui « flingue à la kalach ». PPB (La Lettre du Temps Retrouvé, juin 2020)
19.62 €
ISBN: 9782081471733
Éditeur: Flammarion
Date de publication: 8 janvier 2020
Nombre de pages: 192